Elody Simard, Andrée-Anne Guy, Sabrina Laurencelle, Annie-Claude Tremblay, Ann-Julie Tremblay, Cindy Dufour, Stéphanie Mercier, Daphnée Tremblay, Catherine Jacques-Bouchard, Tanya Fortin, Chloé Gagnon-Michaud, Laurie Deschènes
Rangée du milieu
Laurence Guy, Sabryna Tremblay, Tania Tremblay, Catherine Bouchard, Marylie Tremblay, Alexia Laberge-Gagnon, Gabrielle Bouchard, Roxanne Desrochers, Jade Prévereau, Mégane Deschènes
Rangée du bas
Mélina Tremblay, Priscilla Dubé, Laurence Langelier, Justine Caron-Asselin, Bianca Dubé, Cassandra Guérin, Sabrina Savard, Carolanne Tremblay, Camille Gagné Absente : Vicky Bourque
Photo : Patrick Tremblay
Histoire de sortir de la routine, la polyvalente des Rivières de Forestville offre une toute nouvelle activité. On aurait pu offrir un club de poésie, mais on a choisi autre chose. Les jeunes appellent ça du cheer. Moi, je suis de la vieille garde et j’appelle ça des cheerleaders. J’ai même le mot pom-pom girl dans la tête. Avec tout ce que cela représente pour les gars de mon époque : des filles qui se font aller le popotin! Mais ça, c’est le cliché. Le cliché transporté par les films américains des années 70 ou par les girls qui dansaient sur les lignes de côté pendant les matchs des Alouettes…On les trouvait belles sans plus. Mais voilà, le cheerleading, c’est tout autre chose . Ce n’est pas un sport et ce n’est pas un art . C’est les deux : un art sportif. Sur Wikipédia (!), j’ai même appris qu’au début (en 1880) y’avait juste des gars qui étaient pom pom girl ! Oui des gars! Ils scandaient des leitmotiv comme Rah, Rah, Rah! Sku-u-mar, Hoo-Rah! Hoo-Rah! Varsity! Varsity! Varsity, Minn-e-So-Tah!
Au gymnase de l’école, deux ou trois fois par semaine, les membres du club de cheerleading s’agitent. Sous l’œil exercé de Karine Pellerin , la spécialiste locale de cheerleading , elles s’agitent en chœur et avec cœur. Elles appellent ça des routines ! Si stunt (acrobatie), cradle twist, voltiges, projections et rotations sont de la routine, je me demande comment j’appellerai désormais ma petite marche pépère sur la plage ! Une sous-routine ! ?
Les filles ont des rêves. Elles iront à Québec cette fin de semaine se mesurer à d’autres élèves . Comme l’équipe est jeune, elles iront pour apprendre. Les hockeyeurs russes ont dit la même chose en 72 et le Canada a découvert que les Soviétiques apprenaient vite en maudit ! Je leur souhaite la même chose.
Chose certaine, peu importe ce qui arrivera aux filles de cette équipe, elles gagneront beaucoup. Elles ont d’ailleurs déjà gagné beaucoup. Elles ont appris à travailler en groupe. À se discipliner. À faire des efforts. À transformer des mouvements en figure. Je me répète, c’est plus qu’un sport ,c’est un art !
Au gymnase de l’école, deux ou trois fois par semaine, les membres du club de cheerleading s’agitent. Sous l’œil exercé de Karine Pellerin , la spécialiste locale de cheerleading , elles s’agitent en chœur et avec cœur. Elles appellent ça des routines ! Si stunt (acrobatie), cradle twist, voltiges, projections et rotations sont de la routine, je me demande comment j’appellerai désormais ma petite marche pépère sur la plage ! Une sous-routine ! ?
Les filles ont des rêves. Elles iront à Québec cette fin de semaine se mesurer à d’autres élèves . Comme l’équipe est jeune, elles iront pour apprendre. Les hockeyeurs russes ont dit la même chose en 72 et le Canada a découvert que les Soviétiques apprenaient vite en maudit ! Je leur souhaite la même chose.
Chose certaine, peu importe ce qui arrivera aux filles de cette équipe, elles gagneront beaucoup. Elles ont d’ailleurs déjà gagné beaucoup. Elles ont appris à travailler en groupe. À se discipliner. À faire des efforts. À transformer des mouvements en figure. Je me répète, c’est plus qu’un sport ,c’est un art !
Et cette équipe-là, j’en suis persuadé , est un poème.